Vis-à-vis

Titre : Vis-à-vis
Auteur : Miya
Genre : Quotidien, humour, romantique
Editeur : Pika



Synopsis:

Elodie est une étudiante parisienne de 19 ans dont la situation financière n'est pas des plus heureuses. Recalée aux examens, elle décide de devenir la nouvelle concierge de son immeuble pour ne plus avoir à payer de loyer.
Elle fait la connaissance de Daniel, un beau styliste, qui vient s'installer dans l'immeuble, mais aussi de Vincenzo, un jeune motard dont le frère tient une pizzéria à deux pas...

Avis:

Je suis tombée par hasard sur ce manga... Manga ? Oui, mais made in France !!!
C'est, je pense, ce dernier détail qui me l'a fait acheter... j'entends toujours un puissant cocorico dans ces moments-là.
Et pour Vis-à-vis, chant du coq n'est pas près de s'arrêter !!!

Je me suis vraiment amusée à découvrir ce premier tome dont la suite n'est prévue que pour décembre . Il y a un bon dynamisme dans le récit, des dialogues drôles et ironiques, une héroïne bien loin des clichés de la jeune première naïve et niaise.

Finalement à y regarder de plus près, on se dit que les thèmes abordés ne sont pas franchement novateurs : le coup du styliste, on nous l'a fait dans Paradize kiss, la jeune fille pauvre qui veut s'en sortir toute seule, c'est du déjà vu et revu... Mais peut-être que ce qui rend cette histoire si plaisante est cette note de fraîcheur en plus apportée par petite touche de second degré dans les dialogues ou certaines situations (j'ai particulièrement aimé la fin du rêve d'Elodie !). On sent que l'auteur s'amuse et invite le lecteur dans son jeu...

Evidemment on sait bien qu'il va y avoir un triangle amoureux (ou même plus qu'un triangle !), qu'on va nous mener en bateau vers une conclusion un peu fleur bleue... Hé alors ? Un peu de romantisme ne fait pas de mal surtout s'il est bien amené !

Dans ce premier tome, l'histoire est servie par un graphisme agréable, des personnages expressifs et une mise en page tout aussi soignée que dynamique. Un autre bon point : un soin tout particulier a été apporté aux vêtements et aux décors. Il est donc facile d'entrer dans le petit monde de Miya qui nous promet de bons moments dans les prochains tomes.

Le seul détail un peu déconcertant c'est le sens de lecture : pourquoi avoir choisi le sens japonais alors que c'est écrit par une française pour un lectorat français ?? Je pense qu'il doit s'agir d'une stratégie de l'éditeur mais je trouve cet artifice un peu inutile... enfin les lecteurs de mangas savent lire dans les deux sens, donc ce n'est pas handicapant !

Il me tarde la suite, mais je sais qu'il va me faloir être patiente...